Les tribulations de la semaine #1

Lundi :
Tristan a décidé de faire son GROS moment d'éveil de 21h à 1h du matin.



Mardi :
Je crois que la directrice de l'école de ma fille a bien aimé les deux sacs de lots pour la kermesse fournis par mon travail.



Mercredi :
Il est 14h45, Amandine (5 ans) et Tristan (2 mois) font la sieste. Le repassage a été fait, la vaisselle est faite et le ménage aussi !



Jeudi :
La maitresse cherche des parents accompagnateurs pour une sortie en forêt.



Vendredi :
J'ai regardé mon compte en banque et constaté que les impôts avaient été prélevés.




Samedi :
J'ai rentré mon popotin dans un jean d'avant ma grossesse.




Dimanche :
Bonne fête des mères à toutes ! Et n'oubliez pas : "même moche, ton cadeau fais par ton mioche tu aimeras"

Couches lavables : Round 1

Et voilà....
Ce qui devait arriver arriva...
Mon Titi est trop gros pour ses petites couches de bébé...
Ses premières couches lavables. (regard qui brille, à la limite des larmes, toute émue la maman)

Que de souvenirs, elles étaient au nombre de trois. De toutes petites, riquiqui TE1 (tout en 1) de chez Imagine baby products qui lui faisaient un tout petit popotin. De toutes petites couches prévues pour des bébés de 2.2kg à 5kg environ.
Dans les faits, on a arrêté de les utiliser à 4kg car Tristan est tout en longueur, du coup, on lui voyait le haut des fesses.

(Oui, des papillons pour un garçon, et alors ?)

(vue de intérieure. L'insert est cousu que d'un côté)

Pour débuter avec les lavables, elles sont géniales ! Il ne reste que le film protecteur-ramasseur de selles à mettre. Ultra facile, même pour un papa qui a peur de s'y coller. Ayant choisi le modèle à velcros, le réglage de la taille n'est pas plus difficile que pour les Pamprout classiques.

En pratique, comment fonctionnent-elles ?

Attention ! Il y a un pré-requis pour utiliser ces couches : Disposer d'un bébé, sinon ça marche moins bien...

1 - Monter votre couche : c'est-à-dire, l'ouvrir, reclipser l'insert si cela n'a pas été fait avant, mettre votre feuille protectrice.
2 - Effectuer le change de bébé : retirer l'ancienne couche, laver le cu-cul, mettre la crème si besoin.
3 - Mettre la couche : poser bébé dessus, vérifier l'orientation du zizi si c'est un petit mec (si ça le vécu du "fuck ! le zizi était vers le haut et du coup le fiston est trempé", c'est normal...) , fermer la couche comme une Pamprout.
4 - Vérifier que la feuille ne dépasse pas, que les goussets sont bien mis autour des cuisses et : Voilà !

Mais quand elle est sale, j'en fais quoi ?

Vous changez votre bébé de la manière classique pour commencer.
Ensuite, vous mettez votre feuille à la poubelle ou bien vous pouvez la laver. Personnellement, les feuilles de selles vont à la poubelle et s'il n'y a que du pipi, en machine avec le reste.
Vous déclipez votre insert. Et zou au lavage.

Le fait d'avoir un insert qui se déclipe permet un séchage plus rapide. Les TE1 ne passent pas au sèche linge : La face imperméable ne supporte pas les fortes chaleurs de séchage qui risque de l'abîmer.

Pour faire simple :

Les + :
XS spéciale nouveau-né (2,2kg - 5kg) ;
Velcros : plus grande facilité d'ajustement que les pressions ;
insert cousu que d'un côté pour un séchage rapide ;
Pas de gros cu-cul ;
Jolie (et ça c'est important !).

Les - :
Peu de choix coloris ;
Passe très vite (moins 2 mois d'usage pour Tristan).

Si c'était à refaire :
A fond !! Je n'en ai que trois mais elles ont été rentabilisées.

Où les trouve t-on :
Chez Lilinappy qui les propose en exclusivité ou bien directement chez le fabricant.

Et vous, vous les avez essayé aussi ou avez envie d'essayer ? Les petites cases en dessous sont pour vous :)

Mon fils

Petite, mon idéal familial était un mari, deux filles, une maison (avec jardin) et un chat.
Le chat, j'ai fait une croix dessus : le mari est allergique.
La maison est trop coûteuse.
Les deux filles, ça partait bien bien et puis...et puis...IL est arrivé.


Malgré notre souhait de garder la surprise, la doctoresse a gaffé : "Sexe : Masculin" a t-elle écrit sur le compte-rendu de l'écho des 25 semaines.
Je me suis retrouvée ensevelie sous une montagne de question : Saurais-je élever un garçon ? Le protéger ? Éviter que l'histoire se répète ? Et surtout : Saurais-je aimer ce petit garçon ?
La fin de grossesse, dès l'annonce du sexe, a été difficile. Les doutes, les angoisses grandissaient au fur et à mesure. Certains jours j'aimais mon bébé à naître, d'autres jours je craignais de ne pas aimer mon garçon.
Bien sûr, j'ai préparé son arrivée. J'ai cousu une couverture et tricoté de la layette, j'ai pesté sur les vêtements pour garçon (du bleu, du gris, du noir et c'est quasi-tout), j'ai ressorti mes livres de suivi de grossesse, fait une liste de naissance. A posteriori, je me rend compte que j'étais dans le déni : oui, un bébé arrivait mais non préparer l'arrivée d'un garçon était complexe.
Le plus dur a été de trouver un prénom. J'espérais tenir ma petite Clémentine dans mes bras et c'est un Tristan qui s'y est posé.


Le Mardi 17 Mars à minuit quatorze, mon coeur a chaviré, ce bébé, ce garçon est devenu mon fils, mon trésor.
Pour Amandine, l'attachement ne s'est pas fait tout de suite (putain de baby blues), pour Tristan ce fut immédiat, dès qu'on me l'a tendu. Pendant que l'auxiliaire puéricultrice s'assurait que tout allait bien dans la salle d'à côté, je me languissais de son retour.
J'ai passé sa première journée aérienne à le cajoler, à l'admirer et lui dire des mots doux.


Aujourd'hui, je fond toujours d'amour pour ce petit bonhomme, quand il me regarde de ses grands yeux bleus, je fond (et, là pendant que j'écris, il me pète dans la main et je fond tout autant).
Les craintes sont toujours là, mais maintenant, j'aime dire ces deux mots, ces sept lettres qui me remplisse de fierté :

Mon Fils