les tribulations de la semaine #3

Lundi : J'ai commencé la didactique du français...Ça a l'air simple mais il y a plein de mots compliqués partout !




Mardi : Aujourd'hui, c'est la rentrée : genoux écorchés, robe déchirée...




Mercredi : La bonne idée du soir : faire le repassage des quatre dernières lessives (ça a duré deux bonnes heures).




Jeudi : Premier jour d'adaptation à la crèche (visite des lieux)...5 auxiliaires qui se présentent, je ne sais déjà plus qui est qui...

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Vendredi : Tristan est resté tout seul à la crèche pendant 30 min (j'étais dans le couloir)




Samedi : Inscription à la danse : Check (Ça coûte un bras Oo)




Dimanche : Reprendre le travail sur les fractions avec Amandine qui joue (soit un flot de paroles ininterrompu de 1h30) : Fail !

Nouveau départ prévu en septembre

Dans ma jeunesse fort lointaine (huhuhu), j'ai passé par deux fois le CRPE :
- En 2009, pour tâter le niveau ;
- En 2010, pour le fun pour cause d'accouchement en Juin et donc d'impossibilité d'aller aux oraux si admissible.

Et puis avec Amandine bébé et monsieur au chômage, il était difficile de se projeter sur un concours, de s'y mettre, de ressortir ses cahiers, ses livres...
Le temps a passé, Amandine a grandi, nous avons accueilli son petit frère méga-cool-hyper-zen et monsieur travaille. L'idée et l'envie de changement ont ressurgit.

Un coup d'oeil au site du ministère de l'éducation nationale a failli m'achever.

Il y a 5 ans, le concours "classique" (dit externe) était accessible avec une licence, donc bac +3. A l'écrit, on avait français, maths et histoire/géo + sciences (une matière en majeure et une autre en mineure).
Aujourd'hui, je ne peux me présenter qu'au concours en troisième voie, je n'ai pas de bac +5 (!!) mais j'ai 12 ans de travail dans le privé. Les épreuves d'admissibilité sont seulement le français et les maths.

Sur le papier, on se dit "bah, et alors ? ça change quoi ?"
En pratique, la différence est dans la répartition des postes à pourvoir :

Prenons les chiffres de 2015 :

- Au concours externe : 11 122 postes à pourvoir
- Au concours troisième voie : 447 postes à pourvoir

Ça pique, non ?


J'hésite en me présenter sur l'académie de Paris, 5 postes offerts l'an passé...mais accessible en transport ou l'académie de Versailles (où j'habite) qui a proposé 60 postes à pourvoir dans le 78, 95 et 92...et j'ai pas le permis...

Bref, c'est la merde...

Mais comme qui dirait : "le changement c'est maintenant" ou encore "Yes, We can !"
Je vais sans doute le passer plutôt à Versailles et travailler très très beaucoup énormément pour pouvoir être "près" de chez moi.

Sur ce, je vous laisse, j'ai un bébé qui dort et donc un créneau pour un peu de didactique.

Le drame de la garde du bébé

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les ennuis ne commencent pas à la naissance de l'héritier mais avant.



Votre certificat de grossesse en main (soit trois mois révolus), vous vous rendez rose de bonheur à la mairie pour faire une demande de place en crèche. Et là, on vous dit la bouche en coeur : "ah mais c'est trop tard, fallait venir plutôt. Bon, je vous donne le dossier mais je vous garantis rien". Et effectivement...le dossier est rejeté...

Bon, c'est pas grave, on va passer par une assistante maternelle.

C'te bonne blague !!

Alors déjà, il faut contacter le RAM (easy !), récupérer la liste des disponibilités (easy again !), appeler et là...et là...c'est le drame...

Madame (ou Monsieur), si tu veux pas garder d'enfants, faut le dire...Ha, ben si, ils l'ont dit :

1 - "Ouaich, moi j'prends les enfants de 8h à 18h. Si ça convient pas, j'peux commencer à 8h30, il n'y a pas de problème, mais je vais pas au delà de 18h."




Ben, si, il a un problème : moi, j'ai besoin d'une garde de 9h à 19h en moyenne.

2 - "j'prends pas d'enfants le Mercredi"



OK, et le mercredi j'en fait quoi ?


3 - Là, vous trouvez la perle rare ! Elle est a 30 minutes de chez vous. Cool, non ?



30 minutes aller, puis on va au RER (30 min), on refait l'inverse le soir, soit 30 minutes pour aller chez la nounou et encore 30 minutes pour en revenir. Total : 2h de marche quotidienne en plus du travail.




Mais on s'accroche, le bébé s'y plaît mais...mais..."je déménage en Juin."



NOOOOON !! Il y a plus qu'à recommencer...La chasse est à nouveau ouverte !!

(Ce billet est une redif' d'un billet publié sur mon ancien blog en 2011, j'ai juste rajouter des Gif)

Les tribulations de la semaine #2

Lundi :
La maman du copain d'Amandine m'a dit que pour les 5 ans de son fils ils ont invité onze enfants.

Mardi :

Papa s'est essayé à la couche lavable.

 

Mercredi :
J'ai ouvert la fenêtre du salon...Ma voisine qui fume 15 paquets de clopes par jour et qui n'aère jamais aussi...



Jeudi : 
Mon mari m'annonce qu'il a postulé pour un travail mieux payé et plus gratifiant...à l'autre bout de la France.



Vendredi :
Au moment de partir de la kermesse de l'école, on a entendu que notre poulette venant de gagner l'un des lots de la tombola (3 livres, un jeu de puces sauteuses, 2 bracelets, un gros tube à bulles, des déco thermocollantes pour vêtements).



Samedi :
Amandine a fêté ses 5 ans avec des copines à la maison...et a fini la journée avec de la pâte à prout dans les cheveux (c'est pire que du chewing gum à enlever)



Dimanche :
Il est 21h, tout le monde est au lit !



(Pour cause de mari à fond sur l'ordi dimanche (c.f. Jeudi), je n'ai pu faire mon billet qu'aujourd'hui)

Trouver THE couches lavables pour bébé #1 - Les différents types

Quand on souhaite démarrer dans le monde magique des couches lavables, on croule sous les noms barbares, les marques, les consignes d'entretien, etc.
On a beau lire des avis sur des blogs, s'émerveiller qu'ici X est mieux que Y et découvrir là que Y c'est über classe par rapport à X...Et vlan ! Du coup on prend peur !




Donc déjà, un premier conseil : Ne surtout pas acheter un énorme lot !

Pourquoi ?

Je vais prendre l'exemple de mes deux enfants. A âge égal, Tristan est plus gros qu'Amandine. La minette était tout en longueur avec des cuisses toutes fines. Le petit monsieur n'a pas des cuisses : il a des jambonneaux !! Et oui, tous les bébés n'ont pas la même morphologie.

Que faire alors ?

Acheter deux ou trois pièces des couches qui vous plaisent.
Certes, Pinpin. T'as vu la quantité de couches qui existe ? Et puis ces quoi ces sigles derrière ? TE1, TE2, TE1 à poche, sur-couche ?
C'est très simple, ces acronymes (culturons-nous, culturons-nous) correspondent aux différents systèmes.

TE1 : Tout en 1. Votre couche est faite d'une seule pièce, la partie absorbante (l'insert) est cousu dans la couche. Il n'y a pas de montage comme les couches nouveau-né présentées dernièrement.
L'une des plus connues : les Tot bots

( TE1 imagine baby products)

TE1 à poche : Vous glissez un insert dans une poche percée dans votre couche. Une fois la couche souillée, vous démontez le tout avant lavage. Comme l'insert n'est pas cousu, le séchage est plus rapide et vous pouvez aussi adapter l'insert à votre besoin (gros pisseur, jour, nuit).
L'une des plus connues : les Bumgenius.

TE2 : Tout en 2.  La couche est faite en 2 parties distinctes : des inserts et une culotte. L'insert se clipe sur la culotte. Lors du change, vous ne retirez que l'insert souillé pour mettre un propre. La culotte peut se garder d'un change à l'autre si elle n'est pas salie. Du coup votre lave linge se rempli moins vite.
L'une des plus connues : Les Pop-in

(Une Pop-in sur un Titi de 3,5kg qui n'était pas encore passé en mode jambonneau)

Sur-couche : La sur-couche, comme son nom l'indique, se met sur la couche. C'est le système classique. Vous mettez à bébé une couche absorbante (ou alors un lange plié) puis la sur-couche qui est imperméable garantissant ainsi que le bébé reste au sec.
L'une des plus connues : La popolini

(Le pack découverte de bébé au naturel)

Ce sont les principaux types. On trouve aussi des TE3, des hybrides, des culottes d'apprentissage pour la propreté, etc.
Pour ceux du fond qui se posent la question : Tristan carbure à la pop-in :)

Les tribulations de la semaine #1

Lundi :
Tristan a décidé de faire son GROS moment d'éveil de 21h à 1h du matin.



Mardi :
Je crois que la directrice de l'école de ma fille a bien aimé les deux sacs de lots pour la kermesse fournis par mon travail.



Mercredi :
Il est 14h45, Amandine (5 ans) et Tristan (2 mois) font la sieste. Le repassage a été fait, la vaisselle est faite et le ménage aussi !



Jeudi :
La maitresse cherche des parents accompagnateurs pour une sortie en forêt.



Vendredi :
J'ai regardé mon compte en banque et constaté que les impôts avaient été prélevés.




Samedi :
J'ai rentré mon popotin dans un jean d'avant ma grossesse.




Dimanche :
Bonne fête des mères à toutes ! Et n'oubliez pas : "même moche, ton cadeau fais par ton mioche tu aimeras"

Couches lavables : Round 1

Et voilà....
Ce qui devait arriver arriva...
Mon Titi est trop gros pour ses petites couches de bébé...
Ses premières couches lavables. (regard qui brille, à la limite des larmes, toute émue la maman)

Que de souvenirs, elles étaient au nombre de trois. De toutes petites, riquiqui TE1 (tout en 1) de chez Imagine baby products qui lui faisaient un tout petit popotin. De toutes petites couches prévues pour des bébés de 2.2kg à 5kg environ.
Dans les faits, on a arrêté de les utiliser à 4kg car Tristan est tout en longueur, du coup, on lui voyait le haut des fesses.

(Oui, des papillons pour un garçon, et alors ?)

(vue de intérieure. L'insert est cousu que d'un côté)

Pour débuter avec les lavables, elles sont géniales ! Il ne reste que le film protecteur-ramasseur de selles à mettre. Ultra facile, même pour un papa qui a peur de s'y coller. Ayant choisi le modèle à velcros, le réglage de la taille n'est pas plus difficile que pour les Pamprout classiques.

En pratique, comment fonctionnent-elles ?

Attention ! Il y a un pré-requis pour utiliser ces couches : Disposer d'un bébé, sinon ça marche moins bien...

1 - Monter votre couche : c'est-à-dire, l'ouvrir, reclipser l'insert si cela n'a pas été fait avant, mettre votre feuille protectrice.
2 - Effectuer le change de bébé : retirer l'ancienne couche, laver le cu-cul, mettre la crème si besoin.
3 - Mettre la couche : poser bébé dessus, vérifier l'orientation du zizi si c'est un petit mec (si ça le vécu du "fuck ! le zizi était vers le haut et du coup le fiston est trempé", c'est normal...) , fermer la couche comme une Pamprout.
4 - Vérifier que la feuille ne dépasse pas, que les goussets sont bien mis autour des cuisses et : Voilà !

Mais quand elle est sale, j'en fais quoi ?

Vous changez votre bébé de la manière classique pour commencer.
Ensuite, vous mettez votre feuille à la poubelle ou bien vous pouvez la laver. Personnellement, les feuilles de selles vont à la poubelle et s'il n'y a que du pipi, en machine avec le reste.
Vous déclipez votre insert. Et zou au lavage.

Le fait d'avoir un insert qui se déclipe permet un séchage plus rapide. Les TE1 ne passent pas au sèche linge : La face imperméable ne supporte pas les fortes chaleurs de séchage qui risque de l'abîmer.

Pour faire simple :

Les + :
XS spéciale nouveau-né (2,2kg - 5kg) ;
Velcros : plus grande facilité d'ajustement que les pressions ;
insert cousu que d'un côté pour un séchage rapide ;
Pas de gros cu-cul ;
Jolie (et ça c'est important !).

Les - :
Peu de choix coloris ;
Passe très vite (moins 2 mois d'usage pour Tristan).

Si c'était à refaire :
A fond !! Je n'en ai que trois mais elles ont été rentabilisées.

Où les trouve t-on :
Chez Lilinappy qui les propose en exclusivité ou bien directement chez le fabricant.

Et vous, vous les avez essayé aussi ou avez envie d'essayer ? Les petites cases en dessous sont pour vous :)

Mon fils

Petite, mon idéal familial était un mari, deux filles, une maison (avec jardin) et un chat.
Le chat, j'ai fait une croix dessus : le mari est allergique.
La maison est trop coûteuse.
Les deux filles, ça partait bien bien et puis...et puis...IL est arrivé.


Malgré notre souhait de garder la surprise, la doctoresse a gaffé : "Sexe : Masculin" a t-elle écrit sur le compte-rendu de l'écho des 25 semaines.
Je me suis retrouvée ensevelie sous une montagne de question : Saurais-je élever un garçon ? Le protéger ? Éviter que l'histoire se répète ? Et surtout : Saurais-je aimer ce petit garçon ?
La fin de grossesse, dès l'annonce du sexe, a été difficile. Les doutes, les angoisses grandissaient au fur et à mesure. Certains jours j'aimais mon bébé à naître, d'autres jours je craignais de ne pas aimer mon garçon.
Bien sûr, j'ai préparé son arrivée. J'ai cousu une couverture et tricoté de la layette, j'ai pesté sur les vêtements pour garçon (du bleu, du gris, du noir et c'est quasi-tout), j'ai ressorti mes livres de suivi de grossesse, fait une liste de naissance. A posteriori, je me rend compte que j'étais dans le déni : oui, un bébé arrivait mais non préparer l'arrivée d'un garçon était complexe.
Le plus dur a été de trouver un prénom. J'espérais tenir ma petite Clémentine dans mes bras et c'est un Tristan qui s'y est posé.


Le Mardi 17 Mars à minuit quatorze, mon coeur a chaviré, ce bébé, ce garçon est devenu mon fils, mon trésor.
Pour Amandine, l'attachement ne s'est pas fait tout de suite (putain de baby blues), pour Tristan ce fut immédiat, dès qu'on me l'a tendu. Pendant que l'auxiliaire puéricultrice s'assurait que tout allait bien dans la salle d'à côté, je me languissais de son retour.
J'ai passé sa première journée aérienne à le cajoler, à l'admirer et lui dire des mots doux.


Aujourd'hui, je fond toujours d'amour pour ce petit bonhomme, quand il me regarde de ses grands yeux bleus, je fond (et, là pendant que j'écris, il me pète dans la main et je fond tout autant).
Les craintes sont toujours là, mais maintenant, j'aime dire ces deux mots, ces sept lettres qui me remplisse de fierté :

Mon Fils

Bébé savonnette qu'ils disaient...

Amandine est née en sept heures. Tout le monde - TOUS - me disait "faites gaffe, Madame ! Votre deuxième sera là en moins de quatre heures" ou encore: "Oh ! Mais ce sera une petite savonnette !!"




Laissez-moi rire (jaune...) et prenez des cookies, ça va pas être rapide, loin de là...

Dimanche
Quelques contractions éparses sans douleurs, juste le ventre qui durcit le matin. Au goûter, ça commence à faire un peu mal mais sans plus.
Le soir arrive et rien de plus. Par sécurité, je prends 2 spasfons à 21h et dodo...enfin...j'essaie...Ça contracte toujours de façon sporadique et sans douleurs et, à 2/3h du matin, je migre sur le canapé, m'envoie 2 spasfons de plus. Je dormirais finalement que de 4h à 6h30.

Lundi
Levée à 6h30, préparation de la table du petit déjeuner. Je dis à mon mari que je partirai en même temps que lui. Vu que ça contracte même sans avoir mal et que tout le monde me dit "bébé-savonnette" je préfère aller vérifier. 8h : mes amis spasfons sont de retour. Et le voyage sans fin commence... 

9h : arrivée en salle de naissance. TV : "col ouvert à 2 à peine" donc 2 jours de contrax pour rien...Par contre les contractions sont bien là : toutes les 4 minutes et montent à 90 mais je n'ai pas mal, c'est dur, point.
10h : Arrivée surprise de mon gynéco. Il commence par un TV, toujours à 2. Il me dit qu'il refuse de pousser si rien ne bouge. Il pose ses yeux sur le monito et ses graphiques en mont Everest "wokay...on pousse ce soir si ça vient pas"
10h30 : En chambre, jusqu'à 17h30. Escaliers, promenades, 100 pas, etc mais pas de ballon (les 2 fois où je l'ai utilisé, le travail s'est arrêté, je me ferai pas avoir une fois de plus)
17h : J'en peux plus...Les contractions diminuent...Il se fout de moi ce bébé...Je demande à la SF de vérifier ce qu'il en est...ben...toujours à 2...Là, je viens de passer le cap de 24h de contractions quand même...



Contre son avis, je retourne en salle de naissance et demande un monito. On patiente et je craque. Je pleure, j'en ai marre, je pense que j'ai encore perdu ma journée ici. Une SF qui passe à ce moment me prend en charge en salle de travail (et non en salle de monito) pour voir où ça en est.
18h : Elle vient d'appeler mon gynéco : on pousse.

Et c'est maintenant qu'on rigole

18h : "Ça va faire mal, je m'excuse, je vais décoller les membranes"
19h : TV à 2...Pose de produit en intraveineuse d'abord à faible dose. Plus de contractions, mais ça va même si Papa hallucine sur les pics du graphique, moi je supporte.
20h : TV à 2...Bon ben, on monte la dose : encore plus de contractions, toujours en zen attitude. On me demande si je veux la péri, je décline. Je gère.
21h : TV à...2...Non, là sérieux, faut que ça bouge. 
La SF me dit qu'elle va percer la poche et me dit qu'on peut poser la péri sans la lancer car ils ont le système à pompe. Va pour la pompe.
21h30 : L'anesthésiste se bat avec les fils de la pompe qui sont mélangés. "Et merde ! J'ai fait tomber la pompe" un goute à goute se fait entendre. Une toute petite dose vient de partir. 
22h : Yalah ! TV à 3...perf pour pousser à fond, poche percée, membranes décollées, contractions au max et un ridicule 3. 
La gym commence : sur le côté, sur l'autre côté, etc



22h15 : Idée lumineuse de la SF : on fait le papillon (vous savez, vous collez vos pieds en pliant vos jambes comme en tailleur et vous battez des cuisses)
22h50 : La SF espère au moins un 5, je suis à, non pas 3 mais un p*tain de gros 8 ! Ayé !!  Elle part appeler mon gynéco.
23h30 : je bat toujours des ailes, elle revérifie mon col "madame, si on vous voulez une 2eme dose de péri, c'est maintenant : ça met 20 min à agir".
Et on s'en met une rasade.
Elle installe tout ce qu'il faut et je la vois pâlir. On va pas pouvoir attendre mon médecin, c'est maintenant (20 min la péri...donc sans péri le début de la poussée finale puisqu'on a mit le shoot il y a 5 minutes)

And now : la boucherie
Round 1 : votre bébé a le nez en l'air faut que je le retourne. Et vas-y que je te fourre la main pour retourner le bébé.
Round 2 : Mon médecin est là ! Et Vas-y Simone, pousse ! Mais pousse ! Bébé s'engage mais ne sort pas.
Round 3 : la SF repasse entre mes jambes et mon médecin monte sur la table pour appuyer sur mon ventre et l'aider à sortir.
Round 4 : Il se résout à faire une épisio mais refuse d'utiliser les forceps que la SF lui amène.
Round 5 : Il est 0014, Tristan est là. Et s'il ne descendait pas c'est que son cordon était trop court.

La gourde Squiz ou la fin des compotes à boire jetables

Quand on a un enfant, il y a un truc qu'on achète en grande quantité : Les compotes à boire.
Parce que :
1 - C'est pratique, ça tient dans le sac à goûter ;
2 - C'est propre, pas de cuillère qui a traîné au fond du sac, et les mains cracras du bac à sable n'entrent pas dans la compote ;
3 - On peut varier les compotes, les boites comportant souvent des assortiments.

Mais en terme de déchets, paie ta galère !!
1 - La gourde elle-même
2 - Le bouchon
3 - L'emballage des 12 gourdes

Bref, pas très écolo tout ça (en plus de te coûter un bras).

Au cours d'une émission télé vu en replay (me demandez pas laquelle je ne sais plus), j'ai découvert qu'une société vendait des gourdes réutilisables et dans le même temps, je les ai vu passé sur le site Lilinappy. Des squiz que ça s'appelle ces petites merveilles. J'ai donc commandé mon lot de gourdes (et des couches lavables en plus mais ça c'est un autre sujet). Comme d'habitude avec Lilinappy je les ai reçus très vite :)

J'avais acheté en prévision des gros bocaux de compotes pour remplir mes gourdes.
Hier, nous avons essayé nos gourdes avec la grande de presque 5 ans : Succès flagrants !

Déjà, elle a beaucoup aimé les design :

(source : squiz)

Car ne l'oublions pas, les enfants sont très sensibles au design ! Plus c'est mignon/rigolo, plus ça plaît et là, c'est carton plein !

Le papa a beaucoup aimé la double sécurité du fond. Quand vous avez rempli votre gourde, vous la refermez par un double zippe, réduisant les risques de fuites à néant.

Quand à moi, ma foi, je n'ai plus qu'à ressortir mon baby-cook pour cuisiner moi-même mes compotes.
Pour le nettoyage, il se fait simplement au goupillon (comme pour les biberons) ou au lave-vaisselle.

Quand le titi sera là, on pourra aussi y mettre les purées car les gourdes passent au micron-onde (bon, faudra racheter des gourdes parce qu'avec 3 pour 2 enfants, je vais pas aller loin et peut-être aussi investir dans le truc pour remplir plus efficacement qu'à la cuillère).

Bref testées et approuvées par tous !

Et vous, avez-vous testé aussi ces petits bijoux ou envie de le faire ?

Une faute ça va, deux fautes...

L'écologie c'est bien, le rire c'est mieux (et ça coûte pas un rond).

Vous connaissez sans doute le site Bescherelle Ta mère qui recense les fautes de français sur différents supports. Si vous suiviez mon précédent blog, vous avez peut-être souvenir de la catégorie "photos insolites" dans laquelle se trouvait, entre autres, des photos d'affiches publicitaires avec leurs belles coquilles.
Pour ne pas perdre cette drôle d'habitude, je vous offre ma trouvaille du jour.
Mais avant, je pose le contexte : Pour mémoire, je suis en congé maternité et j'ai pris l'habitude de manger le midi devant un replay à-la-con plutôt que seule à ma table. Ce midi, j'étais donc entrain de finir ma compote pomme-fraise (passionnant, n'est-ce pas ?) quand soudain mon écran a affiché ceci :

Il s'agit d'une pétition que l'auteur souhaite punaiser dans son immeuble. Ben, va falloir apprendre à écrire avant. Et le pire, c'est qu'ils étaient quatre (!!) pour écrire ça...pardon, sa...